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Martror – Fête des morts à Pézenas

Martror – Fête des morts à Pézenas

Je rêvai je crois.Mes pensées s’emmêlèrent dans celles des autres.Ce soir de Martror, novembre fut déjà bien entamé par des jours d’une tristesse profonde. Nous vîmes la mort. Dans les ruelles de Pézenas, des âmes défuntes précédèrent des squelettes animés et, sans crier gare, passa un défilé de personnages revêtus d’une noirceur abstruse et troublante. Nous aperçûmes, à titre posthume, des garnements facétieux aux os blanchis. Ils sautillèrent bien vivant autour de la mort, un monstre...

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Et je te lèche sur la vitrine, nue, simple, froide, comme morte.

Et je te lèche sur la vitrine, nue, simple, froide, comme morte.

Je vois au travers de ton corps, translucide… diaphane. Je m’enivre à te lécher. J’use ma langue, et en abuse, sur la paroi de verre, lisse. J’ai dans la gorge le goût de toi et celui minéral de la vitrine. Cela descend à l’intérieur de mon corps, lourd, pesant. Epais, comme une éponge, je me gorge de ma salive à la saveur de toi. J’adore. Alors je lèche encore ton corps sur la vitrine. Tu ne bouges pas, ni d’un cil, ni d’une syllabe. Tu sembles muette. Ton regard est là comme invisible. Tu ne...

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Jacques PREVERT, Boris VIAN et Robert DESNOS. Lecture de Jean-Louis Trintignan

Jacques PREVERT, Boris VIAN et Robert DESNOS. Lecture de Jean-Louis Trintignan

Jacques PREVERT, Boris VIAN et Robert DESNOS. Lecture de Jean-Louis Trintignan De ce spectacle, je n'attendais rien. J'étais, plus tôt, à quelques minutes de ce lâcher de scène, les mains sales, sur un mur, encore affairé à le repeindre. Je n'avais rien imaginé. Je sais qui est ce Monsieur Jean-Louis Trintignan. Un acteur. Je me souviens de sa gueule, de sa voix, de son regard. Il fait partie de moi du temps où mes yeux d’enfant fixait un écran tout juste colorisé. Le spectacle se déroule dans...

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Le glas sonne à Pezenas

Le glas sonne à Pezenas

Le glas sonne. La mort est annoncée. Par ce matin de 8 Juillet 2013, le soleil a définitivement gagné le ciel après un printemps si gris, pluvieux et froid. La chaleur tombe comme le vent. A deux pas et quelques battements d’ailes que ces martinets savent si bien faire, le campanile de Pézenas tinte. Le glas sonne toujours. Les coups alternent entre une petite et une plus grosse cloche. 2 coups sur la grosse puis un sur la petite. C’est lent. Le son accompagne le dernier voyage tel un...

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